Enfin

Je les entends. Je les entends enfin. Enfin j’entends enfin je prends le temps de m’éprendre de mes propos, de mettre mes affects dans des petits bateaux, volant, loin, où plus jamais enserrés par l’étau, filent, heureuse.

Mes mots. Les mots. La valse de nous. Un peu de valse, un peu de nous. Un peu de tout, un bout de sable et quelques mots, quelques mots enfin des mots, jetés dans les petits bateaux, ancre jetée ramenée hors de l’eau, mots échancrés et doux, encre limpide et pluvieuse, affolante prose que j’aime ne jamais te perdre,

Je les entends, enfin les écoutilles dérouillent, j’entends enfin les écoutilles s’ouvrent j’entends enfin ma main s’ouvre. Je les entends, ici, désormais, toujours. Je respir.



je lui réponds